mardi 12 décembre 2017

L’accueil des réfugiés et l’implication citoyenne à l’échelle européenne au cœur des échanges


COMMUNIQUE DE PRESSE
Strasbourg, 11 décembre le 2017
  
Le Club de Strasbourg réuni à l’Hôtel de Ville : l’accueil des réfugiés et l’implication citoyenne  à l’échelle européenne au cœur des échanges

dimanche 2 juillet 2017

Appel pour une conférence sur la politique migratoire


Le ministre de l’Intérieur a fait connaître ses premières intentions en matière de politique migratoire, et nous déplorons qu’y manque l’engagement impératif de mettre un terme aux violences policières à l’encontre des migrants et réfugiés. De même, aucun mot n’a été prononcé pour annoncer la fin de l’intimidation à l’égard de citoyens ou associations, qui sur le terrain s’efforcent d’assurer accueil et solidarité à leur égard. Deux priorités qu’il faut d’urgence mettre en œuvre au regard des situations qui prévalent à Paris, de nouveau à Calais, à la frontière franco-italienne, mais aussi ailleurs en France.

dimanche 26 février 2017

Patrick Chamoiseau


Patrick Chamoiseau vient de lancer un appel "Frères migrants" , nous avons échangé quelques mots. Voilà le lien. https://blogs.mediapart.fr/edition/institut-du-tout-monde/article/020217/freres-migrants-declaration-des-poetes-par-patrick-chamoiseau

Laurence Hosni

Ce grand tableau est mis en vente au profit de SOS méditerranée, faire propositions d'achat sur lecridestrasbourg@gmail.com

dimanche 19 février 2017

dimanche 12 février 2017

Pierre Greib


Méditerranée, frontière et tombeau
La Méditerranée, un espace qui nous appartient à tous (le Mare nostrum des Romains) car tous peuvent y trouver des références à ce que nous sommes aujourd’hui, nous sommes tous, chacun à sa manière, des héritiers de la Méditerranée.

Anne-Sophie Hahn

Devant le drame des migrants, refuser le silence

Face au drame des migrants, à quoi bon crier dans le désert ?, demande la pasteure Anne-Sophie Hahn

dimanche 5 février 2017

Elisabeth Guigou


« La France, terre d’asile et pays des droits de l’homme, a toujours fait de l’accueil des réfugiés une priorité. Aujourd’hui, la France est engagée partout dans le monde pour la paix, la démocratie et la libre détermination des peuples. Elle est aussi engagée ici, en Europe et en particulier en Méditerranée, pour venir en aide aux femmes, hommes et enfants qui cherchent à fuir les persécutions. Mais nous ne pouvons pas accepter que des personnes meurent chaque jour en tentant de regagner une terre de liberté. Il est de notre devoir d’entraîner nos partenaires européens vers une refonte des mécanismes d’asile en Europe, et vers une réelle politique étrangère de l’Union européenne, volet indispensable de l’aide au développement dont elle est le champion. Dans le même temps, développons aussi des routes de migrations légales entre l’Afrique et l’Europe ! Nous ne pouvons pas simplement renforcer nos frontières extérieures, il faut aussi encourager la mobilité aller-retour avec l’Afrique et permettre ainsi à sa jeunesse et à ses talents de nous connaître, et aux nôtres de découvrir les siens ! »
Elisabeth Guigou députée


Merci

Merci à Dominique Guibbert et Jean Raymond Gelys qui ont lu, avec talent et émotion les textes des auteurs absents et à Jean Lehodey qui les a accompagné avec son violon, lors de la soirée du 27 janvier au FEC à Strasbourg.


dimanche 29 janvier 2017

Photos de la soirée du 27 janvier au FEC à Strasbourg

Bravo pour ces cris, ces textes remarquables car je me rends compte comme je me suis laissée gagner par l’habitude d’entendre l’annonce de ces naufrages, de ces murs. 

 Accueillons, accueillons, accueillons…pour que les portraits de ces disparus ne se multiplient pas.
Agissons pour changer ces lois françaises, européennes…ne laissons pas passer ce moment du possible.

Isabelle Belsai Huart


Pour en finir avec le délit de solidarité

Procès d’habitants de la vallée de la Roya « coupables » d’être venus en aide à des réfugié⋅e⋅s, avec la menace de lourdes sanctions.
Dans le cadre de la journée d'action nationale le jeudi 9 février 2017, nous appelons les démocrates et antiracistes strasbourgeois à un

Rassemblement place Kléber
jeudi 9 février 2017 - 16 h 30

Déclaration commune de Christian Albecker, Jochen Cornelius Bundschuh, Christian Schad.

Déclaration commune à l’occasion de 2017, année d’élections en France et en Allemagne, de Christian Albecker, Président de l’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine, du Professeur et Docteur Jochen Cornelius Bundschuh, Évêque de l’Église protestante du Pays de Bade, et Christian Schad, Président de l’Église protestante du Palatinat.

Revue de presse de la soirée du Cri de Strasbourg le vendredi 27 janvier



Charles Heller

«Pour les migrants, la Méditerranée fut encore plus meurtrière en 2016 qu’en 2015»

samedi 28 janvier 2017

Roland RIES

« Mon cri est un appel. Celui de Strasbourg l’européenne, capitale des droits de l’homme et de la démocratie locale, siège du Parlement européen et du Conseil de l’Europe, qui ne peut et ne doit se résigner face au drame humain, social et sanitaire que constitue le déracinement des réfugiés arrivant dans nos pays européens. Estimant qu’il appartient aux maires de prendre toute leur part de responsabilité face à cette situation, j’ai en effet lancé à la fin de l’été 2015 un appel aux habitants de Strasbourg pour les sensibiliser à cet enjeu qui les concerne beaucoup plus qu’ils ne le croient. J’estime que c’était mon rôle, et je dois dire que j’ai été surpris par l’élan de solidarité qui a suivi. Cette mobilisation solidaire et spontanée, les décideurs, quels qu’ils soient, devraient la garder en tête quand ils se réfugient, démagogiquement, derrière les prétendues peurs des populations.

Albert Einstein écrivait que « le silence des pantoufles est plus dangereux que le bruit des bottes ». Je reste profondément convaincu que c’est aux maires de s’impliquer. Ce sont effectivement eux qui, comme l’écrivait le regretté Michel Rocard dans son ultime interview, détiennent «les clés de l’acceptation» des réfugiés, puisqu’ils sont au contact direct des populations et des associations, parce qu’ils ont le pouvoir de mesurer et de gérer les possibilités d’accueil sur leur territoire, et enfin parce qu’ils peuvent stimuler la générosité et de faire fructifier, avec tous les citoyens, un véritable capital de solidarité ».

Roland RIES, Maire de Strasbourg

jeudi 26 janvier 2017

Yannick Lefrancois


Marie Odile Dissert

Nous accueillons des exilés.
A Strasbourg.
A nos portes.
En bas de chez nous.
Ils arrivent, seuls, à deux, un qui parle, un qui traduit, en couple, en famille.
Regards inquiets, le doute qui ronge le visage, le corps tendu, voûté par l’épreuve. Que dire ? Par quoi commencer ?

Alfred Zimmer


Celles et ceux qui sont solidaires des migrant.e.s sont notre honneur et contribuent à notre sens de l’humanité !

Depuis l’aube de l’humanité, il y a des migrations. Les Hommes ont appris les uns des autres à fabriquer des outils, à pratiquer l’agriculture, l’élevage ...
Réfléchir aux causes des migrations d’aujourd’hui et sur leurs évolutions probables me parait indispensable. D’où cette contribution.

mardi 24 janvier 2017

Rudi Popp

Dans l’évangile selon Matthieu (25,34-40) Jésus place l’étranger sur le même rang que celui qui a faim ou soif. Il raconte une parabole dans lequel un roi parle au justes : "Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; héritez le royaume qui a été préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire; j’étais étranger et vous m’avez recueilli; j’étais nu et vous m’avez vêtu; j’étais malade et vous m’avez visité; j’étais en prison et vous êtes venus me voir.» Alors les justes lui répondront: «Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons-nous donné à manger? — ou avoir soif, et t’avons-nous donné à boire? Quand t’avons-nous vu étranger, et t’avons-nous recueilli? — ou nu, et t’avons-nous vêtu? Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous venus te voir?» Et le roi leur répondra: «Amen, je vous le dis, dans la mesure où vous avez fait cela pour l’un de ces plus petits, l’un de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait."
Oui, accueillir l’étranger est aussi urgent pour celui écoute le Christ que de donner à manger et à boire.

Bernard Klingelschmidt



« Comme une cigogne, j’ai migré en Alsace »
Cette phrase que Thierno, « migrant clandestin de 15 ans » m’avait écrite en dédicace de son livre lors d’un débat organisé à Sélestat en décembre 2015 m’avait interpellé. J'ai pensé qu'elle pourrait avoir sa place (avec tout son livre-témoignage) dans ce « cri de Strasbourg », car elle est une parole de migrant qui ne peut laisser indifférent les alsaciens.

Yvette Beck-Hartweg

Le cri des migrants, nous l’entendons au groupe CIMADE DE Sélestat, cri de personnes très diverses.

Laurent Cardon


dimanche 22 janvier 2017

Jean Werlen

Tamanrasset, 27 janvier 2057, 13h45
Salvor Hardin, le président de l’Union Africaine, après une réunion difficile entre chefs d’états, prend la parole devant la presse internationale. L’Afrique est prête à accueillir 12 millions d’européens, suivant des modalités à négocier avec l’ONU. Un pont aérien va être mis en place, des structures d’accueil seront crées le plus rapidement possible.
En effet après l’inversion du dérèglement climatique en 2035, l’Europe et l’Amérique du Nord sont devenus des territoires glacés. Les gouvernements ont tenu quelques années puis un désordre violent s’est installé durablement. Les morts se comptent par millions, la Méditerranée est devenue très agitée et les naufrages sont légions.
Le débat a été complexe, les souvenirs des années 2010 sont encore vivaces et l’ostracisme des européens trop fort pour certains qui prônent «oeil pour oeil »
Finalement les militants du CrideTamanrasset ont déclenché une vague de solidarité et de mobilisation qui n’a pu être ignorée des chefs d’états.

Arletta Michalska-Thomas

Moi, aussi, j’aurais pu être dans un bateau qui coule

Il y a plusieurs années, ce n’est pas si loin, pour sortir d’une Pologne communiste, j’ai pris la route vers l’ouest. J’étais jeune étudiante et j’avais besoin d’aller voir et de respirer l’air libre. Il se trouve que dans ma direction on pouvait voyager sur la terre ferme, alors je n’étais pas contrainte à prendre un bateau. Aller / retour « en stop », avec un tampon de visa dans le passeport grâce à une l'invitation d'une personne que je ne connaissais même pas, avec seulement 10 dollars en poche (la somme maximale que le gouvernement polonais permettait d’emporter), des livres d’arts – à revendre – afin de pouvoir disposer d’un peu d’argent pour vivre. Je ne fuyais pas, je voulais aller voir et revenir. Et je l’ai fait.

Geneviève Jacques

Nous vivons un moment où il faut donner de la voix, ensemble !

Où il faut crier encore plus fort pour crever les silences atterrés, les silences déprimants de celles et ceux qui s’accoutument des drames que vivent des migrants entre morts, errance et souffrances sur les chemins de l’exil.
Où il faut opposer la vérité des faits à tous les mensonges qui nourrissent les préjugés et désignent des boucs émissaires
Où il faut couvrir les voix de ceux qui utilisent des mots de peur ou de haine pour rejeter « l’autre », l’étranger, pour lui faire comprendre qu’il est « indésirable » ici et nous faire croire qu’il serait un danger ou une menace pour nous, et que, de toutes façons, notre barque serait pleine.