Le drame des migrants, morts et abandonnés en Méditerranée, pourrait être la situation la plus inhumaine de notre siècle, la barbarie du XXIe siècle ! Et pourtant le silence est assourdissant… Nous souhaiterions que, depuis Strasbourg, capitale de l’Europe démocratique, des appels fusent, des voix clament ce drame, crient le refus du silence. Le blog continue. Écriez-vous, écrivez-nous !
mercredi 14 décembre 2016
Pierre Bühler

Lettre à mon petit-fils
Cher C.,
Avec tes bientôt deux ans et demi, tu n’es pas encore en mesure de lire cette lettre. Pourquoi, dès lors, te l’écrire? Tu la liras plus tard, peut-être, et elle me permettra alors de mieux te répondre, le jour où, devenu adolescent ou même adulte, tu me demanderas : « Grand-père, pourquoi, dans les années de mon enfance, avez-vous laissé mourir autant d’êtres humains dans la Méditerranée ? Autant d’enfants qui, souvent, avaient mon âge et qui, avec leurs parents, tentaient de fuir les horreurs de la guerre, de la dictature, des exactions, et qui ont fini noyés au fond de la mer ? »
Cher C.,
Avec tes bientôt deux ans et demi, tu n’es pas encore en mesure de lire cette lettre. Pourquoi, dès lors, te l’écrire? Tu la liras plus tard, peut-être, et elle me permettra alors de mieux te répondre, le jour où, devenu adolescent ou même adulte, tu me demanderas : « Grand-père, pourquoi, dans les années de mon enfance, avez-vous laissé mourir autant d’êtres humains dans la Méditerranée ? Autant d’enfants qui, souvent, avaient mon âge et qui, avec leurs parents, tentaient de fuir les horreurs de la guerre, de la dictature, des exactions, et qui ont fini noyés au fond de la mer ? »
Monique Babin
Bienvenue chez nous, tu y seras chez toi
Je
ne sais pas qui tu es, ni d’où tu viens. Je ne sais pas ce que tu fuis :
la guerre ? La faim ? La torture ? Le souci des tiens confrontés
à l’extrême pauvreté ? Je sais que forcément ce fut pour toi un
déchirement absolu de quitter ta famille, ta maison, ton métier. Pour venir
chez nous, tu as affronté la cupidité des passeurs, les mers, le froid, la rue.
dimanche 11 décembre 2016
Françoise Dumont
Je soutiens l’accueil des migrantes et des migrants !
A l’initiative de la Ligue des droits de l’Homme, 179 élues locales et élus locaux ont signé à ce jour ce manifeste de soutien à l’accueil des migrantes et migrants partout sur notre territoire.
A l’initiative de la Ligue des droits de l’Homme, 179 élues locales et élus locaux ont signé à ce jour ce manifeste de soutien à l’accueil des migrantes et migrants partout sur notre territoire.
Madeleine Mercusot
Un soleil vert, annonciateur d’un
nouveau jour, monte à l’horizon derrière un épais rideau de
brume.
Élisabeth Trouche
Ils
étaient des milliers…
Leïla
Ahmed Tarik et les autres. Mêmes silhouettes titubantes, mêmes
visages torturés, mêmes habits de misère. Depuis quand
dérivent-ils dans l'embarcation de fortune qui peine et tangue dans
l'effort de les contenir tous ?
mercredi 7 décembre 2016
Georges Yoram Federmann
Notre Mer
Notre Mer qui es si bleue
Que ton Nom soit partagé
Que ton horizon nous fasse renaître
Que ta volonté et ta miséricorde nous acceptent
Offre-nous aujourd'hui notre Triton de ce jour
Comme une trompette de la renommée
Et non plus comme un cercueil
Pardonne-nous nos défaites et nos deuils
Comme nous pardonnerons à nos bourreaux
Et ne nous soumets pas aux quotas
Mais délivre l' Europe de ses peurs et de ses carcans
Georges Yoram Federmann
Strasbourg, le 20 mai 2015
Notre Mer qui es si bleue
Que ton Nom soit partagé
Que ton horizon nous fasse renaître
Que ta volonté et ta miséricorde nous acceptent
Offre-nous aujourd'hui notre Triton de ce jour
Comme une trompette de la renommée
Et non plus comme un cercueil
Pardonne-nous nos défaites et nos deuils
Comme nous pardonnerons à nos bourreaux
Et ne nous soumets pas aux quotas
Mais délivre l' Europe de ses peurs et de ses carcans
Georges Yoram Federmann
Strasbourg, le 20 mai 2015
Collectif pour une autre politique migratoire
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Notre humanité se noie en
Méditerranée !
Ces portraits que vous voyez sont ceux de personnes
exilées disparues en Méditerranée qui ont fui les bombes, les guerres, les
dictatures et la misère. Leurs familles, leurs amis ne les ont pas retrouvés.
Comment feront-ils dignement leur deuil ?
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