Le ministre de l’Intérieur a fait connaître ses premières intentions en
matière de politique migratoire, et nous déplorons qu’y manque l’engagement
impératif de mettre un terme aux violences policières à l’encontre des migrants
et réfugiés. De même, aucun mot n’a été prononcé pour annoncer la fin de
l’intimidation à l’égard de citoyens ou associations, qui sur le terrain
s’efforcent d’assurer accueil et solidarité à leur égard. Deux priorités qu’il
faut d’urgence mettre en œuvre au regard des situations qui prévalent à Paris,
de nouveau à Calais, à la frontière franco-italienne, mais aussi ailleurs en
France.